Radiologie conventionnelle / Panoramique dentaire Elle concerne essentiellement les structures osseuses et articulaires qui possèdent une densité importante ainsi que les poumons qui eux ont une densité très faible. Les parties molles (muscles, tendons, disques vertébraux, cerveau, organes abdominaux) ne pourront être explorés par cette technique du fait de leur densité intermédiaire. La radiographie concerne plus particulièrement : la pathologie traumatique, rhumatologique, pulmonaire, ainsi que l’orthodontie et l’étude dentaire. Aucune préparation n’est nécessaire ; il n’y a pas besoin d’être à jeun. Scanner / Tomodensitométrie La tomodensitométrie, plus communément appelée scanner, est une technique d’imagerie médicale qui permet d’observer et d’étudier les organes du corps humain. Cette technique basée sur un principe identique à la radiographie par l’utilisation de rayons X, autorise la visualisation en coupes fines des différents tissus à étudier. Elle est utilisée à visée diagnostique et prend souvent le relais des techniques standards telles que la radiographie et l’échographie, permettant une étude plus précise. Examens avec ingestion ou injection de produit de contraste tel que des cystographies, arthrographies, bilans de scoliose, étude de membres inférieurs, … La radiographie conventionnelle avec utilisation de produit de contraste permet une analyse plus fine des organes concernés, par l’adjonction (par voie orale, rectale, intra-veineuse, intra-articulaire, …) d’un produit de contraste « radio-opaque » (visible sur l’examen radiographique). Echographie L’échographie est une technique d’imagerie médicale qui utilise des ultrasons. Rapide, simple et indolore, cet examen est couramment pratiqué pour étudier de nombreux organes et, pendant la grossesse, pour s’assurer du bon développement du fœtus. Ostéodensitométrie L’ostéodensitométrie permet de mesurer la densité osseuse et d’établir le diagnostic d’ostéoporose. Méthode de référence pour mesurer la densité minérale osseuse, cette mesure est effectuée principalement sur deux parties du corps : le rachis et le col du fémur. Elle dure moins de quinze minutes. Mammographie / Sénologie La sénologie regroupe tous les examens permettant l’étude du sein. Le mammographe est équipé d’une nouvelle technique d’auto-compression. Laquelle permet à la patiente de devenir actrice de son examen. La patiente, accompagnée par les conseils et la surveillance du manipulateur (trice), joue un rôle actif dans l’application de la compression. Grâce à une télécommande, elle dose elle-même et progressivement la force de compression. Cette nouvelle technique participe à la réduction de l’anxiété des patients mais également à la réduction de la dose de rayons X administrée, tout en conservant la qualité de l’image pour un diagnostic hautement performant.
dimanche 9 décembre 2018
Radiologie
Radiologie conventionnelle / Panoramique dentaire Elle concerne essentiellement les structures osseuses et articulaires qui possèdent une densité importante ainsi que les poumons qui eux ont une densité très faible. Les parties molles (muscles, tendons, disques vertébraux, cerveau, organes abdominaux) ne pourront être explorés par cette technique du fait de leur densité intermédiaire. La radiographie concerne plus particulièrement : la pathologie traumatique, rhumatologique, pulmonaire, ainsi que l’orthodontie et l’étude dentaire. Aucune préparation n’est nécessaire ; il n’y a pas besoin d’être à jeun. Scanner / Tomodensitométrie La tomodensitométrie, plus communément appelée scanner, est une technique d’imagerie médicale qui permet d’observer et d’étudier les organes du corps humain. Cette technique basée sur un principe identique à la radiographie par l’utilisation de rayons X, autorise la visualisation en coupes fines des différents tissus à étudier. Elle est utilisée à visée diagnostique et prend souvent le relais des techniques standards telles que la radiographie et l’échographie, permettant une étude plus précise. Examens avec ingestion ou injection de produit de contraste tel que des cystographies, arthrographies, bilans de scoliose, étude de membres inférieurs, … La radiographie conventionnelle avec utilisation de produit de contraste permet une analyse plus fine des organes concernés, par l’adjonction (par voie orale, rectale, intra-veineuse, intra-articulaire, …) d’un produit de contraste « radio-opaque » (visible sur l’examen radiographique). Echographie L’échographie est une technique d’imagerie médicale qui utilise des ultrasons. Rapide, simple et indolore, cet examen est couramment pratiqué pour étudier de nombreux organes et, pendant la grossesse, pour s’assurer du bon développement du fœtus. Ostéodensitométrie L’ostéodensitométrie permet de mesurer la densité osseuse et d’établir le diagnostic d’ostéoporose. Méthode de référence pour mesurer la densité minérale osseuse, cette mesure est effectuée principalement sur deux parties du corps : le rachis et le col du fémur. Elle dure moins de quinze minutes. Mammographie / Sénologie La sénologie regroupe tous les examens permettant l’étude du sein. Le mammographe est équipé d’une nouvelle technique d’auto-compression. Laquelle permet à la patiente de devenir actrice de son examen. La patiente, accompagnée par les conseils et la surveillance du manipulateur (trice), joue un rôle actif dans l’application de la compression. Grâce à une télécommande, elle dose elle-même et progressivement la force de compression. Cette nouvelle technique participe à la réduction de l’anxiété des patients mais également à la réduction de la dose de rayons X administrée, tout en conservant la qualité de l’image pour un diagnostic hautement performant.
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jeudi 18 octobre 2018
Novartis va pratiquement tripler son offre de produits biosimilaires sur le marché d'ici 2020, pariant sur ces copies de traitements du cancer et du système immunitaire pour tailler des croupières à ses rivaux.
Sandoz, la filiale de génériques du groupe suisse, compte commercialiser à cet horizon huit biosimilaires, contre trois actuellement, à mesure que les brevets des originaux tombent dans le domaine public.
Ces nouveaux produits seront des versions génériques du Humira d'AbbVie, de l'Enbrel et du Neulasta d'Amgen, du Remicade de Johnson & Johnson et du Rituxan de Roche.
vendredi 8 mai 2015
samedi 4 avril 2015
COP21 Récauffement climatique, Fred Gaspoz
Depuis la réunion internationale de Copenhague de décembre 2009 (COP15), un certain nombre de pays se sont engagés sur l’objectif de ne pas dépasser un réchauffement moyen de la surface de la Terre de 2 °C.
Selon Frederic Gaspoz, cette valeur, choisie à la suite de négociations extrêmement difficiles entre 26 pays seulement (notamment sans l’Union européenne), n’a pas de caractère contraignant, mais c’est le seul objectif chiffré servant depuis lors de référence internationale.
C’est sans doute la raison pour laquelle dans le dernier rapport du Giec, où sont envisagés plusieurs scénarios d’émissions de gaz à effet de serre (GES), est décrite une trajectoire permettant en principe de ne pas dépasser les 2 °C. C’est également le chiffre référence de la COP21 à Paris en décembre 2015.
Selon Frederic Gaspoz, il n’est pas difficile de se rendre compte que, hélas, les conditions requises pour que ce scénario se réalise sont devenues impossibles à remplir.
Le scénario «vertueux» repose, en effet, sur deux conditions : 1) que nous stabilisions puis que nous diminuions rapidement nos émissions de GES et 2) que le total de nos émissions futures ne dépasse pas 1 000 milliards de tonnes de CO2 (GtCO2). Examinons rapidement leur faisabilité.
Selon Frederic Gaspoz, nos émissions de gaz carbonique augmentent actuellement - hors crise économique - au rythme d’environ 3% par an. Ceci est dû à l’augmentation de la consommation des combustibles fossiles (charbon, gaz, pétrole), qui constituent 80% de notre énergie primaire, soit environ 10 milliards de tonnes équivalent pétrole (Gtep) par an. Nous augmentons donc de 300 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), chaque année, notre consommation de combustibles fossiles. Ceci correspond à une puissance annuelle nouvelle d’environ 400 GW. Pour stabiliser nos émissions, il faudrait mettre en place, chaque année, une puissance de substitution non carbonée équivalente. Plus, pour diminuer nos émissions.
Qu’en est-il aujourd’hui ? En ce qui concerne l’électricité, l’éolien et le photovoltaïque, qui ont connu un développement mondial exponentiel au cours des années passées, ne fournissent pourtant aujourd’hui, en puissance moyenne, que l’équivalent d’environ 30 gigawatt (GW)de puissance annuelle nouvelle (il faut tenir compte ici du fait que la puissance moyenne d’une installation éolienne n’est que le quart de la puissance installée, et que celle d’une installation photovoltaïque n’est que 10% à 15% de sa puissance crête).
Et il n’est pas clair que cette puissance vienne en substitution des fossiles. En Allemagne, ce n’est pas le cas : les renouvelables y compensent en moyenne la réduction du nucléaire, mais les émissions de CO2 continuent d’augmenter.
Quant aux agrocarburants, les surfaces à mobiliser sont telles qu’elles entrent en compétition avec les nécessités de l’agriculture. Pour fixer les idées, la biomasse représente environ 10% de l’énergie primaire consommée, soit 1 Gtep/an, ou 1 400 GW. Si l’on parvenait à doubler - ce qui est sans doute une limite absolue - cette production d’ici à 2050, avec une progression constante, cela représenterait environ 30 GW nouveaux par an, utilisables comme agrocarburants (le reste étant nécessaire pour nourrir l’augmentation de la population).
En ajoutant l’hydroélectricité, la géothermie, le solaire thermique, le nucléaire, on ne parvient pas à 100 GW, au regard des 400 GW nécessaires seulement pour stabiliser nos émissions actuelles. Selon Frederic Gaspoz, on est loin du compte.
Puisque les émissions vont continuer d’augmenter pendant quelques années, imaginons, comme les Chinois viennent de l’annoncer pour eux-mêmes, qu’elles soient stabilisées vers 2030 autour d’une valeur de 40 GtCO2 par an. Une simple extrapolation indique alors que nous aurons émis, d’ici à 2030, environ 300 GtCO2 sur les 1 000 qu’il ne faut pas dépasser. Partant d’une valeur de 40 GtCO2 - un plateau de dix ans et une décroissance régulière au delà - le budget restant de 700 GtCO2 est épuisé en vingt-cinq ans. Il faut donc s’être débarrassé des émissions fossiles vers le milieu du siècle. Cela suppose de laisser en terre plus de la moitié des réserves connues de charbon, la moitié des réserves de gaz et le quart des réserves de pétrole, et/ou de développer au-delà de tout ce que l’on sait faire des techniques de capture et stockage du gaz carbonique de l’atmosphère.
La conclusion s’impose d’elle-même : nous n’y parviendrons pas. L’humanité est résolument engagée sur une trajectoire de réchauffement de 3 °C à 5 °C. A quoi bon se préparer des déceptions en croyant et faisant croire que l’objectif des 2 °C est encore d’actualité ?
N’y a-t-il donc rien à faire ? Si, il convient même d’agir tous azimuts en orientant tous nos efforts vers la sortie des fossiles : car le réchauffement sera supérieur si nous ne faisons rien.
Frederic Gaspoz
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