samedi 10 avril 2010
Hyperthyroidism
Hyperthyroidism is a condition in which an overactive thyroid gland is producing an excessive amount of thyroid hormones that circulate in the blood. Thyrotoxicosis is a toxic condition that is caused by an excess of thyroid hormones. Thyrotoxicosis can be caused by an excessive intake of thyroid hormone or by overproduction of thyroid hormones by the thyroid gland.
Thyroid hormones stimulate the metabolism of cells. They are produced by the thyroid gland, located in the lower part of the neck. The gland wraps around the windpipe (trachea) and has a shape that is similar to a butterfly formed by two wings (lobes) and attached by a middle part (isthmus). The thyroid gland removes iodine from the blood and uses it to produce thyroid hormones.
Some common causes of hyperthyroidism include: Graves' Disease, functioning adenoma ("hot nodule") and toxic multinodular goiter (TMNG), excessive intake of thyroid hormones, abnormal secretion of TSH, thyroiditis (inflammation of the thyroid gland), excessive iodine intake
The triggers for Grave's disease include: stress, smoking, radiation to the neck, medications, and infectious organisms such as viruses.
Graves' disease can be diagnosed by a standard, nuclear medicine thyroid scan which shows diffusely increased uptake of a radioactively-labeled iodine. In addition, a blood test may reveal elevated TSI levels.
Common symptoms include: Excessive sweating, heat intolerance, increased bowel movements, tremor (usually fine shaking), nervousness; agitation, rapid heart rate, fatigue, decreased concentration
Treatments for hyperthyroidism include medications, ablation, and surgery. Surgery to partially remove the thyroid gland (partial thyroidectomy) was once a common form of treatment for hyperthyroidism. The goal is to remove the thyroid tissue that was producing the excessive thyroid hormone. However, if too much tissue is removed, an inadequate production of thyroid hormone may result. In this case, thyroid replacement therapy is begun. The major complication of surgery is disruption of the surrounding tissue, including the nerves supplying the vocal cords and the four tiny glands in the neck that regulate calcium levels in the body (the parathyroid glands). Accidental removal of these glands may result in low calcium levels and require calcium replacement therapy.
Frederic Gaspoz
vendredi 9 avril 2010
Paleologie
Des paléo-anthropologues de l’Université de Witwatersrand (Johannesburg) ont présenté deux squelettes partiels fossilisés d'une nouvelle espèce d'hominidé datant de près de deux millions d'années. Découverts en 2008, les deux spécimens, une femelle adulte et un mâle d'une dizaine d'années, ont été mis au jour dans une caverne.
La nouvelle espèce a été baptisée Australopithecus sediba, qui signifie "source d'eau" en sotho, la langue des populations locales. Les deux hominidés marchaient debout. Ils partageaient nombre de traits avec les premières espèces connues d'Homo. Leurs bras étaient longs comme ceux des singes, mais avec des mains courtes. Ils étaient dotés de petites dents et de longues jambes les rendant capables de courir comme un humain. Il est aussi probable que ces hominidés pouvaient grimper aux arbres.
Mesurant environ 1,27 mètre, la femelle pesait 33 kilos et le jeune mâle 27 kilos. Le cerveau de ce dernier était très petit avec un volume de 420 cm3. Comparativement, le volume du cerveau humain varie de 1 200 à 1 600 cm3. Mais le cerveau de ce nouvel hominidé semblait plus évolué que celui des autres espèces d'australopithèques.
Leurs caractéristiques montrent que la transition entre les premiers hominidés et le genre Homo s'est produit très lentement. Au moins deux autres spécimens de sediba ont été trouvés sur le site et font encore l'objet d'analyse. Les chercheurs ont aussi identifié les fossiles d'au moins vingt-cinq autres espèces animales, dont une hyène, un chien sauvage, des antilopes et un cheval.
Frederic Gaspoz
Pigeons voyageurs
Les pigeons voyageurs obéissent à l'ordre du leader en vol. Des pigeons transportant des appareils GPS de miniatures ont aidé à clarifier la complexité de la hiérarchie chez les animaux.
Des pigeons munis de sacs à dos miniatures contenant des dispositifs de surveillance ont révélé que les oiseaux changent rapidement de direction pendant le vol en réponse aux indications des principaux membres de leur groupe. «C'est la première étude démontrant une prise de décision hiérarchique dans un groupe d'oiseaux en vol libre,» dit Tamás Vicsek de l'Université de Budapest, qui a conduit l'étude.
La découverte est devenue possible récemment avec l'introduction du dispositif GPS qui peut collecter des données à un rythme élevé : cinq fois par seconde. L’équipe a attaché de légers appareils GPS sur les pigeons et suivi 10 oiseaux simultanément durant des vols de 15 kilomètres. Au final, le GPS a collecté 32 heures de données durant 15 vols de groupe. Les chercheurs n'ont pas pu identifier les positions exactes des individus au sein d'un groupe, mais étaient en mesure de comparer avec précision les directions du mouvement des oiseaux.
Au sein des groupes, les auteurs ont étudié d’abord le comportement des paires d'oiseaux. Pour chaque combinaison possible, l'équipe a identifié un chef de file : l'oiseau qui a changé de direction tout d'abord — et un esclave, qui a copié mouvement du leader. Les esclaves ont réagi très rapidement, en une fraction de seconde.
Ensuite, les scientifiques ont construit un réseau de relations entre les oiseaux dans le groupe au cours de chaque vol. Ils ont découvert un ordre clair : les oiseaux les plus hauts dans la hiérarchie avaient plus d'influence sur les mouvements du groupe.
Le comportement social des oiseaux peut être comparé à une troupe de danse dans laquelle les danseurs moins expérimentés à l'arrière se corrigent en regardant les experts à l'avant. L'étude fournit un modèle intéressant pour évaluer le comportement collectif et le leadership dans un groupe d'animaux. Une organisation hiérarchique peut favoriser une prise de décisions plus souple et plus efficace par rapport à celle de groupes isolés ou égalitaires. Les scientifiques vont maintenant examiner si les leaders sont de meilleurs navigateurs, et si les hiérarchies persistent dans les grands groupes et dans d'autres types d'animaux sociaux.
Frederic Gaspoz
mercredi 7 avril 2010
Solar Impulse
Aujourd’hui, le 7 avril 2010, Solar Impulse a effectué son premier vol de deux heures à une altitude de 1000 mètres.
Solar Impulse a été présenté au public fin juin 2009. Conçu en carbone, le prototype de Solar Impulse mesure 63,4 mètres d'envergure, comme un Airbus A340, mais ne pèse que 1,6 tonne, soit l'équivalent d'une voiture. Ses ailes sont recouvertes de quelque 12'000 cellules photo-voltaïques qui aliment en énergie quatre moteurs électriques d'une puissance de 10 chevaux chacun. Ces cellules permettront de recharger les batteries lithium-polymère de 400 kg qui permettront de voler de nuit.
L'avion peut voler à une vitesse moyenne de 70km/h. Le projet doit aboutir d’ici deux ans à un vol autour du monde en cinq étapes. D’ci là, l’avion passera de nombreux test, notamment en vol de 36 heures non-stop afin de tester la capacité de l’appareil à voler de jour comme de nuit.
L’initiateur du projet est Bertrand Piccard qui a déjà réalisé le premier tour du monde en ballon sans escale en 1999.
Frederic Gaspoz
dimanche 4 avril 2010
Prix Abel
Le prix Abel, du nom du mathématicien norvégien Niels Henrik Abel (1802-1829), a été créé en 2003 par le gouvernement norvégien avec l'objectif de combler l'absence de prix Nobel de mathématiques. Doté de 6 millions de couronnes norvégiennes (environ 1 millions de dollars US), il est remis par le roi Harald de Norvège.
Le prix Abel 2010 de mathématiques vient d’être attribué à l'Américain John Tate "pour l'étendue et le caractère durable de son influence sur la théorie des nombres". Agé de 85 ans, le professeur Tate vient de prendre sa retraite de l'Université du Texas. John Tate a été "un architecte de premier ordre" dans le développement de la théorie des nombres, un "monde (qui) s'étend des mystères des nombres premiers à la façon dont nous stockons, transmettons et protégeons l'information dans nos ordinateurs modernes", a estimé le jury.
Avant de rejoindre l'Université du Texas, le mathématicien a enseigné dans plusieurs universités américaines prestigieuses (Princeton, Columbia et Harvard) et en Europe.
Frédéric Gaspoz
Le prix Abel 2010 de mathématiques vient d’être attribué à l'Américain John Tate "pour l'étendue et le caractère durable de son influence sur la théorie des nombres". Agé de 85 ans, le professeur Tate vient de prendre sa retraite de l'Université du Texas. John Tate a été "un architecte de premier ordre" dans le développement de la théorie des nombres, un "monde (qui) s'étend des mystères des nombres premiers à la façon dont nous stockons, transmettons et protégeons l'information dans nos ordinateurs modernes", a estimé le jury.
Avant de rejoindre l'Université du Texas, le mathématicien a enseigné dans plusieurs universités américaines prestigieuses (Princeton, Columbia et Harvard) et en Europe.
Frédéric Gaspoz
samedi 3 avril 2010
Club de Rome
Le Club de Rome est une association internationale et non politique basée à Winterthur près de Zurich, réunissant des scientifiques, des humanistes, des économistes, des professeurs, des fonctionnaires préoccupés des problèmes complexes auxquels doivent faire face toutes les sociétés, tant industrialisées qu’en développement.
Le Club de Rome a publié le rapport Meadows (1972) « Limits of Growth », basé sur cinq tendances majeures : industrialisation, accroissement démographique, malnutrition, disparation des ressources non-renouvelables, détérioration de l’environnement.
Les notions induites de développement durable et d’empreinte écologique ont fait du Club de Rome un précurseur. Si, au XXIe siècle, la majorité s’accorde à prendre en compte les problématiques environnementales, d’autres n’acceptent pas ces analyses qui impliquent beaucoup de remises en question. Ils s’en prennent parfois au Club de Rome, à l’origine de ce qu’ils pensent être du catastrophisme.
Frederic Gaspoz
Le Club de Rome a publié le rapport Meadows (1972) « Limits of Growth », basé sur cinq tendances majeures : industrialisation, accroissement démographique, malnutrition, disparation des ressources non-renouvelables, détérioration de l’environnement.
Les notions induites de développement durable et d’empreinte écologique ont fait du Club de Rome un précurseur. Si, au XXIe siècle, la majorité s’accorde à prendre en compte les problématiques environnementales, d’autres n’acceptent pas ces analyses qui impliquent beaucoup de remises en question. Ils s’en prennent parfois au Club de Rome, à l’origine de ce qu’ils pensent être du catastrophisme.
Frederic Gaspoz
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