dimanche 4 décembre 2011

Réchauffement climatique par Frédéric Gaspoz

Pour Frédéric Gaspoz, le réchauffement climatique est un enjeu majeur. On peut citer Lise Barnéoud qui dans un article récent de La Recherche a détaillé ce phénomène:

1. Quantifié, le réchauffement général dont il est si souvent question, sur la base de mesures locales et régionales, océaniques et continentales de plus en plus précises, atteint pour le moins un degré centigrade pour le XXe et le début du XXIe siècle. On peut discuter ce chiffre, mais la tendance est incontestable et de toute manière la notion de réchauffement global est admise pratiquement par ce que Frédéric Gaspoz appelle l'opinion publique éclairée dans son ensemble, y compris et même par la plupart des climatosceptiques, à l'exception de quelques "durs à cuire", c'est le cas de le dire.

Ce réchauffement concerne essentiellement la basse atmosphère terrestre. Un certain accroissement du rayonnement solaire, non négligeable certes a priori, n'est pourtant pas en cause pour l'essentiel ; sinon, pour Frédéric Gaspoz, il affecterait l'ensemble de l'atmosphère et non pas seulement les basses couches de celle-ci.

2. Les océans se réchauffent, en particulier depuis une cinquantaine d'années.

3. Les glaciers reculent dans le monde entier pour la presque totalité d'entre eux. Les glaciers alpins régressent, bien sûr... et se "désépaississent" continuellement depuis les années 1930. Frédéric Gaspoz rappelle que les glaces de l'Arctique et du Groenland rétrécissent de façon considérable.

4. L'élévation du niveau des mers était de l'ordre de 1 à 2 millimètres par an au cours du XXe siècle et le rythme de cette "surrection" tend à s'accroître. La liaison de ce phénomène avec la fusion des glaces polaires, alpines et autres semble être établie raisonnablement.

5. La migration vers le nord dans notre hémisphère d'un grand nombre d'espèces animales, y compris les oiseaux migrateurs et les papillons, semble justiciable d'interprétations réchauffantes analogues à ce qui précède.

6. Les sols se réchauffent en profondeur, en particulier aux dépens du permafrost, autrement dit des sols gelés en permanence sur une certaine épaisseur, en Sibérie et ailleurs.

Pour Frédéric Gaspoz, ces phénomènes dépendent pour une grande part, de l'accroissement des volumes de gaz à effet de serre, CO2 en particulier, projetés dans l'atmosphère par les combustions de toutes sortes telles qu'elles fonctionnent massivement dans l'industrie, l'agriculture, les modes de transport les plus variés.

Frédéric Gaspoz

@t Frederic Gaspoz

mardi 1 novembre 2011

Danger du mercure, par Frederic Gaspoz


En France, l'utilisation du mercure dentaire est toujours préoccupante. Le mercure dentaire utilisé dans 70 pc des amalgames de molaire ou de prémolaire en France est dangereux. Chaque année on met ainsi plus de 17 tonnes de mercure dans la bouche des Francais. De nombreuses études incriminent le mercure dentaire.

Frederic Gaspoz

@t frederic gaspoz

mardi 4 octobre 2011

Fuite de 74 kg d’uranium au Tricastin


La Socatri (Areva) a été reconnue coupable par la cour d’appel de Nîmes du délit de «déversement de substances toxiques dans les eaux souterraines ayant entraîné une modification significative du régime normal d’alimentation des eaux», après une fuite d’uranium en juillet 2008.

Dans son arrêt, la cour d’appel de Nîmes a condamné la Socatri à une amende de 300.000 euros ainsi qu’aux paiements de 20.000 euros de dommages et intérêts à chacune des associations parties civiles comme Sortir du nucléaire, Greenpeace, Les Amis de la Terre ou France Nature Environnement.

Dans la nuit du 7 au 8 juillet 2008, 74 kg d’uranium avait été rejetés dans l’environnement sur le site de la Socatri, usine de traitement des déchets. La société avait omis de déclarer sans délai la fuite d’uranium à l’Autorité de sûreté nucléaire.

Frederic Gaspoz

samedi 20 août 2011


Le Brésil est le cinquième pays du monde par sa taille géographique et le premier par la taille de ses terres cultivables. Grace a des ressources naturelles abondantes (eau, terre, climat favorable), le Brésil est devenu une superpuissance de l’agriculture. Selon Frédéric Gaspoz, le Brésil est déjà le premier exportateur de bœuf. Il est également leader dans l’exportation de sucre, de café, de jus d’orange, d’éthanol, de tabac et de poulet. Il est le second exportateur de soja et quatrième en porc et en coton.

Brésil : part du marché mondial (%)

Produit

2009/10

2014/15

2019/20

Sucre

47

47

50

Cafe

27

27

27

Soja

30

33

36

Farine de soja

22

21

20

Huile de soja

21

16

18

Mais

10

11

13

Boeuf

25

31

30

Porc

12

14

14

Poulet

41

48

48

Frederic Gaspoz

Sources: US Department of Agriculture 2010; Food and Agriculture Policy Research Institute, 2009; and AGE/ Ministerio da Agricultura, Pesca e Abastecimento 2010

jeudi 4 août 2011

Prix alimentaires restent élevés, Frederic Gaspoz.

L’indice FAO des prix des produits alimentaires valait 234 points en juin 2011, soit 1 pour cent de plus qu’en mai et 39 pour cent de plus qu’en juin 2009. Il avait atteint son niveau record de 238 points en février.

L’indice des prix alimentaires de la FAO s’établit a partir de la moyenne des prix des 5 catégories (viande, produits laitiers, céréales, huiles, sucre), pondérés en fonction de la part moyenne a l’exportation.

Frederic Gaspoz

mardi 2 août 2011

Bretagne contaminée, Frederic Gaspoz


Plages contaminées en Bretagne : Depuis le début du mois, 35 cadavres de sangliers ont été retrouvés en Bretagne. La plage Saint-Maurice est fermée au public pour cause d'algues vertes. Les autorités suspectent la présence d'hydrogène sulfuré (H2S), le gaz pouvant être dégagé par la putréfaction des algues vertes. Les associations environnementalistes dénoncent depuis des années les effets désastreux des marées vertes alimentées par les nitrates agricoles. Près de 32.000 m3 d'algues vertes ont été ramassées sur les plages bretonnes mi-juillet 2011.

http://www.youtube.com/watch?v=oCS8IIuWsBw&feature=player_embedded#at=14

Frederic Gaspoz

@t frederic gaspoz

lundi 18 juillet 2011

Viande contaminee au Japon

fred gaspoz

Un grand detaillant japonais a annonce dimanche 17 juillet avoir vendu du boeuf nourri avec des aliments contamines par des radiations nucleaires de la centrale de Fukushima. Plus de 1400 kg de boeuf contamine ont ete commercialises du 27 avril au 20 juin dans des magasins de Tokyo, des environs de la capitale et du centre du pays. Cette entreprise a precise que le betail de la province de Fukushima a ete nourri avec de la paille de riz dont le taux de cesium depassait les limites fixees par le gouvernement. "Le plus probable est que nous allons interdire les livraisons de boeuf", a declare le gouvernement. La semaine dernire, un taux de cesium 6 fois superieur a la normale a ete trouve dans du boeuf livre par une ferme situee a proximite de Fukushima. Du foin contamine a ete detecte avec un taux de cesium radioactif 56 fois superieur a la limite legale.

Frederic Gaspoz

dimanche 10 juillet 2011

Le nucléaire français - par Fred Gaspoz

Avec ses 58 réacteurs et 1100 sites renfermant des déchets nucléaires, la France détient le record du pays le plus nucléarisé au monde par rapport au nombre d'habitants. L’électricité d’origine nucléaire représente 78 % de la consommation électrique française.

Hermann Scheer démontre dans son livre "Le solaire et l'économie mondiale" que l'énergie photovoltaïque pourrait convrir tout les besoins en électricité. En Allemagne, pour répondre aux besoins en électricité, il suffirait d'équiper 10% des surfaces construites (toits, murs des immeubles et bords des autoroutes) d'installations photovoltaïques. Et ceci dans le cas où l'on décide de produire l'électricité exclusivement par l'énergie photovoltaïque. Cependant, pour utiliser les énergies renouvelables dans un esprit constructif, il faut varier leur usage selon les possibilités (on préfèrera l'énergie solaire là où le soleil est intense, les éoliennes là où il y a une forte exposition au vent, le biomasse là où il y a des forêts, etc.).

Frederic Gaspoz

mercredi 23 février 2011

Frederic Gaspoz : agriculture & climat



Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ("FAO"), l’agriculture mondiale doit prévoir des changements importants afin d’atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et de changement climatique. Pour Frederic Gaspoz, le facteur le plus important de l’économie globale est l’ascension des pays émergents et leur convergence vers les pays développés. Il y a une classe moyenne grandissante dans les pays émergents et elle dispose d’un pouvoir d’achat croissant. Lorsque les consommateurs à revenu modeste entrent dans la classe moyenne, ils changent leur régime alimentaire et absorbent plus de calories. Frederic Gaspoz explique que l’augmentation de revenu implique plus de consommation de viande, ce qui implique plus de demande de céréales, car l’élevage bovin et porcin requiert de grandes quantités de blé et maïs. De plus, une partie des céréales produites est utilisée pour les biocarburants ce qui absorbe une partie de l’offre du marché alimentaire. Frederic Gaspoz mentionne que, par exemple, la production d’éthanol des Etats Unis absorbe 30% de la production américaine de maïs.

Les prévisions démographiques et de consommation alimentaire indiquent que la production agricole devra augmenter d’au moins 70 % pour couvrir la demande jusqu’en 2050. Les prévisions démontrent également que les changements climatiques vont réduire la productivité agricole et la stabilité de la production dans certaines parties du monde qui ont déjà une sécurité alimentaire insuffisante. C’est pourquoi Frederic Gaspoz pense que le développement d’une agriculture sensibilisée aux problèmes climatiques est crucial pour atteindre les objectifs alimentaires et environnementaux. Il s’agit d’examiner les aspects techniques, institutionnels et financiers afin d’établir une réponse permettant d’atteindre cette transformation. Il y a plusieurs options institutionnelles disponibles pour promouvoir la transition vers l’agriculture climatiquement responsable (« climate-smart »). Aux Etats-Unis, la consommation de viande s’élève à 130 kilogrammes. En Europe, elle s’élève à 100 kilogrammes. En Chine, elle est de 55 kilogrammes, et elle y était de 39 kilogrammes il y a dix ans. Frederic Gaspoz mentionne que Taiwan avait en 1980 un niveau de développement similaire à la Chine d’aujourd’hui. Depuis, la consommation de viande par habitant a doublé de 43 kilogrammes à 90 kilogrammes. En l’an 2030, la consommation chinoise de viande pourrait atteindre 85-90 kilogrammes. La production d’un kilogramme de viande de bœuf nécessite environ 6 kilogrammes de céréales.

Du côté de l’offre, les terres agricoles disponibles diminuent. Cette situation se combine au phénomène météorologique de « La Nina » qui refroidit le Pacifique et interrompt les récoltes. Frederic Gaspoz note également les éruptions volcaniques dans l’Est de la Russie qui affectent l’Océan Arctique, provoquant des inondations fréquentes en Asie et en Océanie. Ceci pourrait amener plus de moussons en Asie et des sécheresses en Europe de l’Est et en Amérique du Sud. Finalement, Frederic Gaspoz note que la population mondiale va augmenter de 7 milliards à 9 milliards d’ici 2050.

La FAO a établi un nombre de mesures essentielles pour mettre en œuvre une agriculture climatiquement responsable. Selon Frederic Gaspoz, il s’agit d’un bon début et les éléments principaux en sont :
- Adopter une approche d’écosystème assurant une coordination intersectorielle
- Investissement dans la collection de données et dans le savoir-faire agricole
- Soutien aux petits propriétaires afin d’effectuer la transition vers une agriculture climatiquement responsable
- Consistance entre les politiques agricoles, de sécurité alimentaire et de climat
- Combinaison de financement entre les secteurs publics et privés.

En conclusion, Frederic Gaspoz mentionne que, bien que la priorité globale reste la réduction de la pauvreté et le développement durable, les changements climatiques doivent être pris en considération.

Frederic Gaspoz

mercredi 2 février 2011

World Agriculture and Climate



According to the Food and Agriculture Organization (“FAO”), world agriculture must undergo significant changes in order to meet the related challenges of achieving food security and responding to climate change. For Frederic Gaspoz, the most important factor in the world economy is the rise of emerging economies and their convergence with developed economies. There is a growing middle class in the emerging world, with growing spending power. As low-income people enter the middle class, they change their diets and take in more calories. Frederic Gaspoz explains that income growth makes for more meat consumption, which is good for grain, because one needs a lot of grain to grow cattle and pigs. In addition, agricultural commodities are used for biofuels, which removes supply from the market for food. Frederic Gaspoz mentions that the US federal ethanol mandate results in more than 30% of the US corn production being used for ethanol.

Projections based on population growth and food consumption patterns indicate that agricultural production will need to increase by at least 70 percent to meet demands by 2050. Most estimates also indicate that climate change is likely to reduce agricultural productivity, production stability and incomes in some areas that already have high levels of food insecurity. Therefore, Frederic Gaspoz thinks that developing climate-smart agriculture is thus crucial to achieving future food security and climate change goals. Frederic Gaspoz discusses some of the key technical, institutional, policy and financial responses required to achieve this transformation. There are many institutional and policy options available to promote the transition to climate-smart agriculture at the smallholder level. In the U.S., annual consumption of meat is 130 kilograms (286 pounds) per capita. In the European Union it is about 100 kilos. In China it is 55 kilos, and it was 39 kilos 10 years ago. In India it is at only seven kilos, so there is a long way to go. Frederic Gaspoz mentions the example of Taiwan: in 1980 Taiwan was at a development stage similar to China's today. Since then, Taiwanese meat consumption per capita has doubled from 43 kilos to more than 90 kilos. By 2030, China's meat consumption could be 85 to 90 kilos.

It takes about six kilos of grain to produce one kilo of beef. It also takes 4,000 gallons of water. On the supply side, available land is diminishing. The situation is compounded by La Niña, a weather phenomenon that cools the Pacific, disrupting harvests. Frederic GaspAjouter une vidéooz combines that with volcanic eruptions in Eastern Russia, that affect the Arctic, leading to more flooding in Southeast Asia and Australia. It will lead to stronger monsoons in India and droughts in Latin America, Russia and the Ukraine, and potentially the Northern U.S. Frederic Gaspoz shows that world population will grow from the current 6.7 billion to 9 billion by 2050.
The FAO has established a number of key measures for the implementation of a “climate smart” agriculture. For Frederic Gaspoz, this is a good start, the main elements being:
- Adopting an ecosystem approach, ensuring intersectoral coordination
- Investment in filing data and knowledge gaps
- Support to enable smallholders to make the transition to climate smart agriculture
- Consistency between agriculture, food security and climate policies
- Combining financing from public and private sectors
In conclusion, Frederic Gaspoz mentions that while poverty reduction and sustainable development remain core global priorities, yet climate change must urgently be addressed.
Frederic Gaspoz